Il est important de bien définir les termes physiques afin de comprendre les mécanismes. Comme nous l’avons vu, la phase clé pour bénéficier de la surcompensation (augmentation des capacités physiques avec l’entrainement) au lieu du surentrainement (baisse des capacités physiques avec l’entrainement) réside sur différents points dont la récupération. Savoir récupérer est signe de qualité, croyez-nous. Simplement, il existe 2 principales méthodes de récupération : la récupération passive et la récupération active, c’est cette dernière que nous allons traiter dans cet article.
Qu’est-ce que la récupération active ?
Par opposition au terme « passif », la récupération active consiste à effectuer une légère activité physique soit entre deux entrainements distincts, soit entre deux exercices au sein d’un même entrainement. La récupération active permet de garder le corps en fonctionnement mais à une intensité largement inférieure aux exercices effectués. Concrètement, et quel que soit le type de travail effectué (vitesse, musculation…), la récupération active se fait en mode aérobie, c’est-à-dire à 65-70% maximum de votre VMA.
Outre le choix de l’activité physique (cf. paragraphe suivant), la récupération active doit se faire avec une alimentation et surtout une hydratation optimale. Privilégiez l’apport de glucides (féculents par exemple, ou boisson énergétique) et un apport d’eau à hauteur de 2L sur la journée est le minimum.
Quels sports effectuer en récupération active ?
Il existe de nombreux sports pour effectuer de la récupération active, le plus pratiqué est la course à pied. De notre côté, nous conseillons les sports qui permettent, tout en étant en allure lente, de travailler différemment au niveau musculaire : la natation, le vélo, le VTT sont ainsi d’excellents moyens de faire une récupération active performante. En effet, prenons l’exemple de la natation, le principe est que, contrairement à sur terre, ce sont les bras qui font avancer et les jambes qui dirigent, vous pourrez ainsi travailler de manière light les bras tout en récupérant au niveau des jambes, parfait !
Pourquoi faire de la récupération active ?
La récupération active en fin d’entrainement
Elle permet de réduire les douleurs musculaires, les sensations de jambes lourdes dues au travail effectué pendant l’entrainement. De plus, la récupération active diminue la température centrale et aide à préparer au repos. C’est le principe de courir en footing léger 10 à 15′ après un match amical en début de saison… Attention, pour rappel, les étirements doivent se faire à froid (c’est à dire 1h30 à 2h après un entrainement).
La récupération active entre 2 exercices durant le même entrainement
Elle permet d’augmenter de manière significative la vitesse d’évacuation des déchets musculaires, sans cela, ils sont éliminés les 2h qui suivent l’entrainement. La récupération active est donc intéressante si vous effectuez une séance physique très soutenue et souhaitez derrière continuer l’entrainement, elle permet donc d’accélérer un peu la récupération mais soyons clair, les joueurs seront quand même fatigués.
Conclusion sur la récupération active
La récupération active est très importante que ce soit entre 2 exercices ou entre 2 entrainements, elle permet de mieux récupérer et donc, in fine, d’augmenter les chances de vos joueurs de bénéficier du surentrainement qui est, tout simplement, ce que le travail physique doit générer. Bien entendu, l’hygiène de vie est primordiale (alcool, tabac, fast food étant des handicaps).
Autres termes en lien avec la préparation physique
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L’Equipe Prépa Physique